Le numéro de mai-juin 1972 des cahiers du cinéma titre « Luttes de classes sur le front cinématographique en France » : deux films "Tout va bien" et "Coup pour coup" viennent de sortir en même temps sur les écrans, ils sont très différents dans la fabrication, ce qui permet de questionner le rôle de l’intellectuel (du cinéaste en l’occurrence) dans les transformations politiques et sociales.
Samedi 9 septembre – 20h30 au cinéma LÆTITIA
TOUT VA BIEN de Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin (1972, 1h35)
C’est l’histoire de la crise d’un couple dans une société en crise, la France en 1972. Lui (Yves Montand) est un cinéaste qui s’est mis au chômage après 1968. Elle (Jane Fonda) est correspondante en France d’une chaîne de radio américaine. Godard part de cette histoire d’amour pour remettre en question la société.
Dimanche 10 septembre – 14h au cinéma LÆTITIA
COUP POUR COUP de Marin Karmitz (1972, 1h26)
Par une reconstitution docu-fiction où les ouvrières jouent leur propre rôle, le film « donne la parole » aux ouvrières d’une usine textile, cadre d’une lutte sans concession contre le patronat.